Médaillé d'or olympique dans la catégorie dressage
Frederic Wandres
Découvre plein de choses sur le cavalier de dressage allemand, médaillé d'or olympique, qui a décidé de tracer sa propre route vers les plus grandes arènes grâce à son travail acharné.
Ellinor
Fri 3 Jan - 25
Médaillé d'or olympique dans la catégorie dressage
Frederic Wandres
Découvre plein de choses sur le cavalier de dressage allemand, médaillé d'or olympique, qui a décidé de tracer sa propre route vers les plus grandes arènes grâce à son travail acharné.
Ellinor
Fri 3 Jan - 25
Nous sommes début août 2024, au Château de Versailles. Deux équipes nationales se disputent la médaille d'or olympique pour le Grand Prix spécial de dressage par équipe, et leur niveau est incroyablement similaire. Après le suspense insoutenable de la finale, L'Allemagne finit par dominer le Danemark avec un score de 235.790 à 235.669 points. L'un des membres de l'équipe allemande qui participe pour la première fois aux Jeux vient juste de gagner sa première médaille olympique. Il s'appelle Frederic Wandres.
Dans cet article, tu vas apprendre plein de choses sur lui, sur cet homme encensé par la critique internationale et sur ses réussites. Pourquoi a-t-il décidé de se lancer dans le dressage ? Comment gère-t-il ses échecs ? Quels sont ses objectifs sur le long terme ? Continue ta lecture pour en savoir plus sur ce cavalier de dressage de haut niveau.
Tout sur Frederic Wandres
Date de naissance : le 25 mars 1987
Adresse : Hagen, Allemagne
Équipe : Allemagne 🇩🇪
Discipline : Dressage
Instagram : @fredericwandres
Lorsqu'on lui demande de se décrire, Frederic répond :
– Je suis un homme, je vis à Hagen en Allemagne. Je travaille dans l'équitation à Hof Kasselmann. Je suis né dans le sud de l'Allemagne, mais le monde de l'équitation n'y a pas une aussi bonne réputation que dans l'endroit où je vis aujourd'hui. Aujourd'hui, je me trouve dans le cœur de l'équitation allemande, au milieu des compétitions et des programmes de reproduction. Je suis tout près de Warendorf, là où se trouve le QG de la fédération allemande d'équitation. J'ai trouvé l'endroit où je suis heureux.
Né à l'écart du monde de l'équitation, Frederic a grandi dans une famille qui ne pratique pas ce sport.
– Le plus proche que mes parents et mes frères ont été d'un cheval, c'est dans les livres, ajoute-t-il en plaisantant avant de continuer :
– Quand j'ai eu huit ans, je suis allé au centre équestre local avec des amis. Nous assistions à nos leçons d'équitation ensemble, sur la longe, mais j'ai été le seul à continuer. À partir de ce moment-là, j'ai commencé à aller tous les jours au centre équestre avec les chevaux. J'y passais tout l'après-midi avec mes amis. C'était tout ce que j'avais envie de faire, et c'est ce que j'ai fait toute mon adolescence.
Quand Frederic finit le lycée à 18 ans, ses parents le poussent à faire des études de commerce et à passer une licence. Frederic finit par accepter, mais il continue de monter à cheval pendant son temps libre. Trois ans plus tard, il arrête les études.
– À la fin du dernier partiel, j'ai déclaré « C'est fini pour moi. » J'ai décidé qu'à partir de ce moment-là, je passerai mes journées dans une écurie, et j'ai commencé mon éducation équestre à Hof Kasselmann à Hagen. J'y suis resté six ans, et puis j'ai été engagé à Bonhomme Stud Farm, dans l'Allemagne de l'Est pour travailler avec de jeunes chevaux. C'était une belle expérience.
Toutefois, son projet étant de s'entraîner de façon plus rigoureuse, Frederic est retourné à Hof Kasselmann.
– Et à partir de ce moment-là, les choses se sont enchaînées.
« Il faut manifester son objectif, le visualiser. Si on y croit pas, il ne se réalisera pas. »
– Frederic Wandres
En 2019, Frederic remporte le Derby de dressage de Hambourg, le championnat d'Allemagne des cavaliers de dressage professionnels, et le Championnat du monde Jeunes chevaux. En 2022, il remporte la médaille de bronze aux championnats du monde d'Herning avec son cheval Duke of Britain. En 2023, il rafle l'argent en équipe aux championnats d'Europe de dressage de Riesenbeck avec Bluetooth OLD. Et la médaille d'or en équipe aux Jeux olympiques 2024.
– Je ne m'attendais pas du tout à gagner l'or, je n'ai pas de mots pour en parler ! Bon, toute mon énergie et toute l'énergie de l'équipe, domicile en en compétition, a été longtemps mobilisée pour les Jeux de Paris. Cette médaille ne nous est pas tombée du ciel, ajoute Frederic avant de continuer :
– Je suis quelqu'un de superstitieux, je ne me suis jamais ouvert sur mes réussites de cette façon auparavant. Avant les Jeux olympiques, je n'aurais dit : oui, je vais gagner la médaille d'or. Mais, même si ça peut paraître arrogant, il faut le voir clairement en pensée pour pouvoir atteindre l'objectif. Il faut manifester son objectif, le visualiser. Si on n'y croit pas, il ne se réalisera pas. Cette expérience m'a appris à viser un peu plus haut que je le fais normalement.
Les échecs, malheureusement, font partie de la vie d'un athlète. Comment tu gères les échecs ?
– Ça dépend de la situation. Ce que j'ai appris au fil des années, c'est que même si on n'y croit pas sur le moment, un échec aide toujours à devenir plus fort. On ne perd rien, on apprend. Et c'est primordial. Quand on rencontre un problème similaire par la suite, on peut l'affronter différemment.
Le souvenir des raisons pour lesquelles il a commencé a beaucoup aidé Frederic dans le passé. Il nous explique :
– Au cours de ma carrière, j'ai eu des coups durs qui m'ont fait douter. Je me suis demandé si j'avais eu raison de choisir les chevaux, si j'avais vraiment envie de passer ma vie entière dans une écurie, si ça en valait vraiment la peine. Et la réponse était toujours « oui ». Pourquoi ? Parce que j'adore les chevaux. C'est la base. Oui, ça en vaut la peine parce que j'adore les chevaux.
La vie d'un athlète de haut niveau est exigeante et compliquée, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais Frederic nous explique qu'il est très bien soutenu par son équipe, sa famille et ses proches, à chaque moment. Le père de Frederic (un ancien entraîneur de foot) est un exemple pour lui. Il lui a donné la force d'aller plus loin et lui a enseigné l'état d'esprit d'un sportif. Le plus grand soutien de Frederic, c'est son compagnon, le cavalier de dressage Lars Ligus.
– Lars et moi, nous travaillons ensemble. C'est non seulement mon compagnon, mais aussi mon entraîneur, mon coach mental, et mon groom pendant les compétitions. Nous faisons tout ensemble. Je lui fais entièrement confiance. Dans mon travail, j'ai besoin des retours des personnes auxquelles je peux me fier, et Lars et moi, nous sommes sur la même longueur d'onde. S'il me fait un compliment, je sais que je l'ai vraiment mérité. Et il me le dit aussi quand je ne suis pas assez bon. Son opinion est primordiale pour moi. On se connaît dans les moindres détails.
« Je me suis demandé si j'avais eu raison de choisir les chevaux, […], si ça en valait vraiment la peine. Et la réponse était toujours « oui ». Pourquoi ? Parce que j'adore les chevaux. »
– Frederic Wandres
Pendant ces cinq dernières années, Frederic et Lars ont passé leur hiver en Floride, aux États-Unis, pour travailler et monter à cheval. En 2023, Hof Kasselmann a ouvert un domaine en Floride, et le couple y travaille plusieurs mois de l'année.
Quels sont tes objectifs sur le long terme dans le dressage ?
– J'ai toujours certaines compétitions dans mon viseur. En 2025, nous participerons aux championnats d'Europe à Crozet, puis en 2026, aux championnats du monde à Aachen. Et peut-être Los Angeles en 2028, nous y travaillons. Mais en dehors des titres, on cherche toujours à faire avancer ses chevaux, à les développer, et à les éduquer.
Quel est le trait de personnalité que tu apprécies le plus chez un cheval ?
– Au fil des ans, j'ai connu des chevaux avec toutes sortes de personnalités. J'ai eu des chevaux timides, des chevaux têtus, mais je ne saurais pas dire si une personnalité est plus encline à réussir qu'une autre. Ils sont tous parfaits à leur façon. Je suis là pour les aider à en tirer le meilleur. Quand un cheval est un peu timide, c'est à moi de l'accompagner et de le convaincre qu'on peut y arriver. S'il est un peu trop énergique, je lui dis de se calmer un peu. En général, le plus important pour moi, c'est de sentir que le cheval a vraiment envie de travailler avec moi. Je ne peux pas les forcer. J'ai eu des chevaux un peu gauches, mais qui sont allés loin parce qu'ils donnaient tout pour travailler avec moi.
« Lars et moi, nous travaillons ensemble. C'est non seulement mon compagnon, mais aussi mon entraîneur, mon coach mental, et mon groom pendant les compétitions. Nous faisons tout ensemble. »
– Frederic Wandres
Que penses-tu de faire partie des Team Riders Maya Delorez ?
– Je suis si content ! « Je connais Maya Delorez depuis plusieurs années, et je trouve vos produits fantastiques. J'adore le style MD.
Quelles sont tes pièces MD préférées ?
– Demandez-moi plutôt lesquelles je n'aime pas, ça ira plus vite ! Tous les produits sont fabuleux, et les collections combinent parfaitement les tenues hiver et été. Je viens d'essayer la Teddy Jacket, elle est super douce, je l'adore. Et puis, les modèles sont très stylés.
Là-dessus, nous remercions Frederic de s'être confié à nous. Nous sommes heureux et fiers de l'avoir dans notre équipe, et nous avons hâte de le voir remporter d'autres médailles.